Paradoxe(s) est une compagnie dramatique fondée par Paméla Ravassard, conventionnée par la Région Bourgogne Franche-Comté et subventionnée sur projet par le Ministère de la Culture (DRAC Bourgogne Franche-Comté) et le Département du Doubs. Elle a également été co-dirigée avec Henri Dalem jusqu’en 2017.

Paradoxe(s) cherche à faire découvrir au plus grand nombre les formes les plus innovantes de la création contemporaine, et assume son désir de travailler à la fois sur le territoire rural où elle est implantée, et sur les plus grands plateaux de France. Nous revendiquons la dimension politique de notre projet dans notre vision du théâtre comme expérience de l’altérité, ici et maintenant, dans le lien sans cesse renouvelé que le théâtre tisse entre le particulier et le général, l’individuel et le collectif.

Nos productions répondent aux deux impératifs qui fondent notre travail : parler à la fois de nous – de quel autre matériau disposons-nous ? – et du monde qui nous entoure – sinon pourquoi monter sur scène ? Nous dévoiler tout en traitant du monde réel : c’est alors que peuvent naître un regard, une poétique, une théâtralité.

En 2012, Paradoxe(s) participe pour la première fois au Festival d’Avignon Off avec Femmes de fermes, sa seconde création. Le spectacle reçoit le prix « Coup de cœur » du Club de la Presse au Festival d’Avignon. Il est toujours en tournée.

En 2013, la compagnie présente à Avignon Le Mot « progrès » dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux de Matéi Visniec au Théâtre des Lucioles, puis en tournée.

En 2015, Paradoxe(s) prépare De L’Origine du monde, création collective autour du tableau de Gustave Courbet centrée sur le thème du regard, qui s’est joué au Théâtre de Belleville à Paris et en tournée.

En 2016, la compagnie s’associe avec le CDN de Besançon pour la présentation de la maquette du Cartographede Juan Mayorga.

En 2019, Paradoxe(s) s’attelle à la création en France de 65 Miles de Matt Hartley.

Pamela RAVASSARD, Comédienne et Metteuse en scène

Formée au conservatoire de Besançon, au conservatoire du 14e arrondissement et à la Classe Libre du Cours Florent, Pamela Ravassard a joué dans les mises en scène de H. Dalem (La GuerreLe mot « progrès »Femmes de fermes, De l’origine du monde), de J. Boyé (La Dame de chez Maxim, nomination Molières 2018 meilleure comédienne dans un second rôle), de S. Llorca (Le Roucoulement des hommes), de J.M. Halloche (Une heure avant la mort de mon frère, Blanc), de C. Arthus (Le Chant du tournesol), de C. Ponce-Voiron (Èves), de C. Manetta (4.48 PsychoseMédée), de W. Mesguich (Il était une fois les fables)… Au cinéma et à la télévision, elle joue sous la direction de R. Manzor, Y. Marciano, A. Délélis, J.-P. Mocky, J. Berg, V. Jamain, A. Ravassard, V. Guignabodet, G. Gallienne… Elle jouera prochainement dans les Filles aux mains jaunes (mes J. Boyé).

En plus de ses activités de comédienne, Pamela codirige la compagnie Paradoxe(s). Elle a été l’assistante à la mise en scène de Jean-Pierre Garnier (Roberto Zucco), Marcel Bozonnet (Le Tartuffe à la Comédie-Française). Elle est également assistante et collaboratrice artistique de Volodia Serre (Le Suicidé – Théâtre 13, Les Trois Sœurs – Théâtre de l’Athénée, Oblomov – Comédie-Française). Elle a mis en scène le Jeu du pendu de Pierre-Michel Tremblay et Lueurs d’étoiles de Irina Dalle (festival Avignon 2007).

Henri Dalem, metteur en scène

Parallèlement à des études littéraires, Henri Dalem se forme à la mise en scène à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris III, au Cours Florent, comme stagiaire au CNSAD où il assiste Daniel Mesguich pour la publication de ses cours, et auprès de Mireille Larroche à la Péniche Opéra. Depuis 10 ans, il travaille régulièrement avec la Ciede quat’sous (La Guerre, de Goldoni au Théâtre Mouffetard en 2006-2007, et plusieurs spectacles pour le jeune public toujours en tournée, dont une adaptation de La Légende de Saint Julien l’Hospitalier de Flaubert). En 2008 il fonde avec Paméla Ravassard Paradoxe(s), dont il a mis en scène les deux créations (Femmes de fermes et Le Mot « progrès » dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux de Matéi Visniec). Henri Dalem travaille également pour l’opéra, où il dirige Le Huron de Grétry et Marmontel, Le Terrain vague de Benjamin HamonetLe Devin du village de Rousseau.

Il enseigne à l’ENSATT et à Sciences-Po Paris. Henri Dalem dirige le Théâtre des Pénitents à Montbrison depuis janvier 2017.